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86, (2) Seiten. Mit zahlreichen meist ganzseitigen s/w Abbildungen. Illustrierte Originalbroschur. 24x22 cm
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* Selten. Rare ! Philippe Mohlitz est le nom d'artiste d'Émile Philippe Magaudoux1, graveur français né le 7 mars 1941 à Saint-André-de-Cubzac2,1,3 (Gironde) et mort le 14 mars 2019 à Bordeaux. Biographie: Originaire de Saint-André-de-Cubzac, Philippe Mohlitz grandit dans cette ville au nord de Bordeaux et s?intéresse au dessin très jeune. Il se forme à Paris de 1960 à 1965 dans l?atelier de celui qu?il revendiquait comme son maître, Jean Delpech, grand prix de Rome de gravure en 19484. Il fait ses premières armes dans le dessin technique à l?Institut géographique national et chez Mobil Oil qui lui ont laissé l?amour du « trait et du croisement des traits ». Pour lui, « le dessin ne s?apprend pas, la perspective non plus5 », et l?une de ses premières œuvres publiques, Alice (1963), montre sa maîtrise en ce domaine. Une exposition à Rueil-Malmaison en 1964 lui fait connaître le graveur Pierre Guastalla, membre du jury, qui le remarque et lui conseille d?apprendre la gravure. Il entre alors en octobre 1965 dans l?atelier de Jean Delpech6 , boulevard du Montparnasse, qui sera son maître, et où il restera cinq ans. Il se rend aussi dans d?autres ateliers parisiens où il côtoie des artistes comme Georges Rubel. En 1967, il expose à la galerie Paul Prouté, rue de Seine, et fréquente la Société des peintres-graveurs français (fondée en 1889). Dès 1970, la société Les Impénitents le contacte pour illustrer Ville volante de Marcel Béalu. Cinq ans plus tard, il met en images pour deux sociétés de bibliophiles un poème composé fin XVIIIe par Samuel Taylor Coleridge, La Chanson du vieux marin, déjà gravé par Gustave Doré. À partir de 1967, les expositions se succèdent partout en France (Antibes, Paris, Avignon, Dax, Fontainebleau, Bordeaux?) et à l?étranger (Hautervie, Stuttgart, Bruxelles, New York, Tokyo, Madrid, Los Angeles, Stockholm, Oslo, Helsinki?). En 1971, il obtient le prix Florence Gould avant d?être admis à la Casa de Velázquez à Madrid, qui n?accueille que des artistes déjà confirmés. En 2000, il reçoit le grand prix Léon Georges Baudry de gravure de la fondation Taylor. L?œuvre de Philippe Mohlitz, reconnu à l'échelle internationale, est principalement composé de gravures, mais comporte aussi de nombreux dessins, des sculptures et des bijoux. Ses travaux sont présents dans de nombreuses collections privées du monde entier et dans plusieurs musées ou galeries (New York, Brooklyn, Philadelphie, Paris?). À Bordeaux, le cabinet des dessins et estampes de la ville abrite douze gravures dont cinq proviennent d?un don de l?artiste fait en 1978 et sept autres qui font partie d?une collection de Robert Coustet mise en dépôt au musée en 2005. Les préférences de Philippe Mohlitz vont au burin plutôt qu?à l?eau-forte en raison de la rigueur et la netteté du trait qui exclut le hasard. Il grave ses planches en suivant avec plus ou moins de fidélité ses dessins à la plume7. La technique qu'il utilise pour réaliser ses estampes est celle de la taille-douce sur cuivre comme les anciens : « Si Dürer revenait aujourd?hui et se mettait à ma table, il saurait parfaitement utiliser les outils actuels ! » Son travail, très minutieux dans sa réalisation, consiste à réaliser directement sur le métal un dessin à la pointe sèche, partiellement effaçable car celle-ci n?égratigne le métal qu?en surface, avant de reprendre chaque trait et de le creuser en dégageant des copeaux plus ou moins profonds avec des burins de différentes formes qui, après encrage, font apparaître des valeurs plus ou moins fortes allant du blanc au noir. Il n?y a pas de repentirs possibles car les erreurs sont quasiment irrattrapables. Les tirages sous presse, de 100 exemplaires au maximum, sont faits par des professionnels sur des papiers de qualité parfois teintés : Arches, Rives, Hahnemühle, Moulin Richard de Bas voire Japon. Les formats vont de 5 × 5 cm à 39,5 × 49,5 cm. Certaines gravures complexes peuvent demander jusqu?à six mois de travail. Pour les amateurs d?art sa finesse d?exécution fait qu?il « apparaît comme un buriniste hors pair, orpailleur et orfèvre, qui poursuit et trouve au bout de sa recherche la pépite d'or donnant à sa gravure l'éclat d'un incomparable joyau7. » Influences: Les sujets extrêmement variés choisis par Mohlitz lui donnent une place éminente dans l?histoire de la gravure où il apparaît souvent comme un chef de file du courant fantastique contemporain, du moins comme celui de l'école fantastique de Paris. Il se définit lui-même comme un « artisan illustrateur », ou un « fabricant d?images5 » capable de représenter tout ce qui est figurable. Plantes, animaux, personnages, architectures ou machineries complexes sont montrés avec un réalisme puissant dans des situations imaginaires surprenantes. Cela explique que de multiples liens et affinités semblent traverser son œuvre très riche. Il se dit lui-même inspiré par des artistes comme « Dürer, dont on ne peut pas rester insensible, mais aussi Silvestre, Rembrandt, Schongauer.... (Quelle Wikipedia)