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Beschreibung:
277 S. Text und 163 Illustr. auf Tafelseiten; 28 cm. Fadengehefteter Halbleinenband (privater Einband).
Bemerkung:
Sehr gutes Exemplar. - Französisch. // INHALT : PREFACE --- PREMIÈRE PARTIE : AVANT LES ICONOCLASTES --- CHAPITRE PREMIER : Les empereurs et les images religieuses, de Justinien 1er à Justinien II. --- CHAPITRE II : La guerre par les images et les symboles, au vu" siècle et au début du vme --- CHAPITRE III : L'Église et les images --- CHAPITRE IV : L'hostilité aux images : Chrétiens d'Asie, Juifs, Musulmans --- DEUXIÈME PARTIE : LES ICONOCLASTES --- CHAPITRE V : L'art et les empereurs iconoclastes : L'iconographie monétaire. - L'image du Christ et de la croix à la porte du palais --- CHAPITRE VI : L'art des empereurs iconoclastes : La décoration des églises et les travaux de Théophile ' --- TROISIÈME PARTIE : APRÈS LES ICONOCLASTES --- CHAPITRE VII : Triomphe de l'Orthodoxie. - Souvenirs des cérémonies de 843 (203). - Monuments officiels. Empereurs et patriarches (208). - Reflets de polémiques contres les Iconoclastes (214). - Décorations d'églises (234). - Thème des visions de Dieu (241). --- CONCLUSION --- INDEX --- TABLE DES FIGURES --- TABLE DES MATIERES. // Byzance a vu des gens mourir pour les images. Pendant plus de cent ans, des empereurs y ont persécuté, parfois jusqu'à la mort, des hommes qui tenaient à représenter le Christ et les saints, et à vénérer ces représentations. Après les " Quatre couronnés ", sculpteurs sous Dioclétien, qui avaient souffert le martyre pour avoir refusé de représenter les faux dieux, il y a eu ainsi d'autres artistes chrétiens torturés pour avoir refusé de cesser de représenter le Christ. Ce furent des empereurs de talent qui firent cette guerre aux images et à leurs défenseurs - grands capitaines qui arrêtèrent l'Islam aux portes de l'Europe, législateurs perspicaces, comme Léon III et Constantin Y ; mécènes éclairés, comme Théophile. Quelles que soient les raisons qui en firent des iconoclastes, on présume qu'elles devaient peser lourd pour ces hommes politiques remarquables. Et l'importance de l'enjeu de cette lutte autour des images ne fait que ressortir davantage, lorsqu'on se rappelle les grandes figures du parti adverse : Jean Damascène, Théodore Stoudite, les patriarches Taraise et Nicéphore et, à l'époque de la liquidation de l'icono- clasme, le patriarche Photius. On mesure l'inquiétude que l'iconoclasme avait fait naître chez ces porte-parole de la conscience byzantine, en considérant leurs activités et leurs œuvres écrites. Grâce à l'effort de pensée originale qu'on leur doit, la doctrine chrétienne sortait enrichie de la crise iconoclaste, tout en manifestant, pour la dernière fois, l'unité vraiment œcuménique ou catholique de l'Église. Si surprenant que cela puisse nous paraître, la question de savoir si on fera ou ne fera pas d'images religieuses, pesa pendant plus d'un siècle sur toute la vie byzantine, affecta les pays voisins de l'Empire et eut des répercussions nombreuses dans bien des domaines de l'histoire et de la civilisation des pays riverains de la Méditerranée. On a quelque peine, aujourd'hui, à comprendre que les images aient pu faire naître un mouvement d'une telle ampleur, et c'est ce qui explique les opinions erronées et singulièrement variables que les érudits du xixe siècle ont pu émettre sur l'iconoclasme byzantin. Il n'y a qu'un moyen de les éviter, après avoir pris conscience de la gravité de la crise iconoclaste byzantine : c'est de commencer par préciser nos connaissances sur les images et la façon dont elles étaient envisagées, à l'époque de la Querelle iconoclaste. Que savons-nous au juste sur les images de ce temps ? Quelle est l'idée que les Byzantins se faisaient de l'image ? C'est aux archéologues qu'il appartient - à travers les monuments et les textes - de répondre à cette question fondamentale et préalable à toute étude du déroulement historique de la Querelle, ou de la poser tout au moins de façon aussi correcte que possible. C'est ce qu'on aimerait faire dans le présent ouvrage qui se propose de constituer un " dossier archéologique " de l'iconoclasme byzantin, c'est-à-dire de réunir une documentation sur l'imagerie religieuse de cette époque et les conditions dans lesquelles elle était pratiquée, ou au contraire répudiée et persécutée. (Vorwort)