Beschreibung:

12 Blätter (incl. gestochenem Titel, sowie 1 Portrait und 5 ganzseitige Holzschnitt-Tafeln), 2 (mehrfach gefaltete, gestochene) Karten, 561 Seiten, 1 (mehrfach gefaltete, gestochene) Karte, 35 Blätter (Index). Mit fünf durchgezogenen Pergamentstreifen gehefteter zeitgenössischer Pergamentband mit überstehenden Schutzkanten. (13,1 x 8 cm, bzw. 12,7 x 7 cm; Buchblock: 4,1 cm) 12°.

Bemerkung:

- "... nihil praeter animum bene de Republ. litteraria merendi volumus aestimari ... B. & A. Elsevirii" (Bl. 2 verso dieser Ausgabe: ... nichts weiter im Sinn, als die literarische Republik mit schätzenswerten Ausgaben zu ehren ...) Diese Ausgabe gilt als das Meisterstück der Elzevire, " ... un des plus enviables joyaux qui puissent orner l'écrin d'un bibliophile ..." (Willems a.a.O.), hier eine bisher unbeschriebene Variante - Bérard S. 67 f. ("Bon. et Abr. Elzévir ont dédié cette édition à Jacob Skytte. Ils l'ont réimprimée trois fois sous la même date. La première de ces impressions se reconnaît, indépendamment de sa beauté, à deux têtes de buffles placées au commencement de l'épitre dédicatoire et du texte des cimmentaires, et à une faute de pagination qui consiste en ce que la page 149 est numérotée 153. Cette première édition est certainenment une des plus belles des Elzévirs. La seconde impression, sous la même date, est encore assez belle, quoique moins que la première. Le buffle se trouve en tête des comentaires, mais on lui a subtitué une autre vignette au commencement de l'épître dédicatoire; il n'y a point de faute de pagination; et enfin l'index est imprimé en petit caractère romain, tandis que dans la précédente et dans la suivante il est en caractères italiques. Cette seconde impression a été faite sur un papier plus grand, et les pages ont 37 lignes au lieu de 35 qu'elles ont dans la première. La troisième impression de 1635 se reconnaît aisément à ce qu'on n'y a point employé la tête de buffle, et à ce qu'à la fin de l'épître dédicatoire le mot generoso est divisé en deux parties. Il existe encore deux éditions du même auteur, données par les Elzévirs en 1661 et en 1675, mais elles ne sont nullement recherchées. Les plus beaux exemplaires de la bonne édition du César de 1635 exposés en vente depuis quelques années ne portent pas tout-à-fait 4 pouces 9 lignes [=13 cm, CS], et leur valeur est d'environ 60 à 80 francs. Un très-bel exemplaire, haut de 4 pouces 10 lignes [= 13,1 cm, CS], et qui se trouve à la Bibliothèque Royale, a été poussé jusqu'à 160 francs à la vente de Gouttard."). Pieters 162 auf S. 117 ("Il y a trois éditions avec cette date, dont celle reconnue comme originale, est sans contredit un des plus Elseviers qui existent: elle a 12 ff. limin. non cotés, y compris le titre qui est gravé, 561 pp. de texte et 70 pp. d'index. outre 3 petites cartes géogr., qui se placent ordinairement dans les limin. entre les signat. * et **. Elle se reconnait au masque de Buffle qui se trouve en tête de l'épitre dédicatoire; en outre les pages 149 et 335 sont cotées 153 et 345: ces fautes n'existent pas dans les réimpressions et la tête de Buffle de la dédicace y est remplacée par d'autres fleurons. Les deux réimpressions se distinguent facilement l'une de l'autre: celle que je suppose la première et qui me semble à préférer, a la même pagination que l'édition originale, la Syrène s'y trouve en tête de la dédicace, la page 238 y est cotée 248, et son index est en caractères italiques; tandis que dans l'autre réimpression c'est un fleuron plus petit qui précède la dédicace, la pagination, au lieu de partir du texte, y commence après le 4e feuillet de liminaires et son total n'est que de 526 pp. au lieu de 561: mais cela provient principalement de ce que ses pages ont 37 lignes au lieu de 35; enfin son index est renfermé en 17 ff. et imprimé en caractères ronds."). Siennicki S. 13 [unklar ob erster, oder zweiter Druck ! CS]. Willems 420 ("Il arrive assez souvent qu'on nous demande quelle est à notre avis la plus parfaite des productions elzeviriennes, le principal chef-d'oeuvre entre tous ceux qui ont immortalisé le nom des grands typographes néerlandais. Trois ou quatre articles, le César et le Pline de 1635, le Virgile de 1636, l'Imitation sans date, méritent d'être classés hors de pair et de se partager les suffrages. Quant à nous, nous n'hésiterons pas à décerner la palme au César. La beauté de l'impression, en caractères neufs, la netteté du tirage, le goût qui a présidé au choix des ornements, la finesse et la solidité du papier, l'eureuse dimension du volume, la pureté et la correction du texte, tout concourt à faire du César de 1635 un des plus enviables joyaux qui puissent orner l'écrin d'un bibliophile. Ajoutez cette circonstance qui a bien son prix, c'est que tous ces soins ont été prodigués à une oeuvre qui est elle-même un modèle accompli en son genre, et que tout homme qui aime les lettres tient à honneur de posséder. Ce qui précède s'applique bien entendu à l'édition originale, laquelle se reconnaît à la tête de buffle en tête de la dédicace et de la page 1, et aux pages 149, 335 et 475, cotées par erreur 153, 345 et 375. ... Il y a deux réimpressions sous la même date. La première, qui est admirablement executée, copie ligne pour ligne l'édition originale; elle se reconnaît à la sirène qui est en tête de l'épître dédicatoire, et à la page 238 cotée par erreur 248. La seconde réimpression, très inférieure à la précédente, n'a que 4 ff. limin., 526 pp., à 37 lignes à la page (au lieu de 35, dans les deux premières impressions), et 17 ff. d'index. La pagination, au lieu de partir du texte, commence après le 4e f. limin. Les Elzevier d'Amsterdam ont reproduit ce César en 1661 et en 1675, d'après la troisième édition de Leyde."). Brunet (Millot) S. 92 ff. ("... Nous faisons une grande différence entre les deux premières éditions et la troisième, mais à peine pouvons-nous en apercevoir une entre les deux premières. Nous les maintenons également au prix de 50 à 75 fr. .."). Vergl. Minzloff S. 31 (die Variante mit dem Büffelkopf und den falsch paginierten Seiten 149 und 335). Vergl. Winterthur 135 - 137 [alle drei Varianten !]. Vergl. Brunet V, col. 1718. Goldsmid I, 59 f. Rahir 410 ("Haut 125 mm. 1re réimpression sous cette date."). Berghman 2013 ("Deuxième édition sous la date de 1635, avec le même nombre de pages que la 1re, mais ayant la sirène noire au haut de la dédicace et la p. 238 cotée par erreur 248. Elle est très élégamment imprimée et n'a pas vu le jour avant 1640, puisqu'on y trouve la vignette à figure grotesque accroupie, qui ne remonte pas au delà de cette année." Socoloff I A 88 und 89. Copinger 734 ("Headpiece, Black siren; p. 238 nod. 248"). Broman 116 (Das Wiens-Exemplar, vergl. Lengertz 106) + 117 (ebenfalls Copinger 734, übrigens Schreibfehler in beiden Broman-Titelaufnahmen, es heißt dort jeweils falsch "Anno 1633", statt recte 1635 ! CS). Motteley (1824) 1654. Montaran 464. Vergl. Costabili 1760 (unklar welche Variante). Willems (Catalogue) 520 + 521. Vergl. Karl & Faber 30, 325 [zitiert Rahir 409 und Berghman 2012]. Schiff 1540 u. 1541 [unklar welche Ausgaben]. Leuchtenberg 1090 [unklar welche Ausgabe, eine Karte fehlt]. Lengfeld 91 ("526 p. [=2. Nachdruck ! CS] W. 420, 2. R. 410."). Drouot (1946)75. Lengertz 106 (=Copinger 734). Vergl. Drouot (1987) 21 + 22 (unklar welche Varianten: "... Seconde réimpression ..."). Kraus 32 ("This is the first reimpressiom with the woodcut Siren headpiece over the dedicatory epistle. Willems 420 note; Copinger 734; Schweiger 44 ..."). Phiebig 127 ("... second issue with siren head-piece on dedication leaf ... Considered by Willems to be the most perfect book ever to come from the Elzevier press."). EHC 12.1635.Cae.00 u. 01 [beide als Copinger 734 identifiziert]. Weddigen 043. Ebert 3273 ("Eine der sauberst. u. seltenst. Elsev. Ausgg. u. sehr gesucht. Ein weniger schön. Nachdr. mit dems. Datum unterscheidet sich durch die richtige pag. 149."). Graesse II, 7 ("On connaît 3 différentes éditions Elsev. sous la même date. Celle qu'on croit originale, est un des plus beaux Elseviers qu'on conaisse. Elle a 12 ff. de pr´el. non cotés, y compris le titre gravé, 561 pp. de texte et 70 pp. d'index, outre 3 petites cartes qui se placent ordinairement dans les prélimin. entre les sign. * et **. Elle se reconnaît au masque de Buffle qui se trouve en tête de l'épître dédicatoire, les pp. 149 et 335 sont cotées 153 et 345. Ces fautes n'existent pas dans les réimpressions et la tête du Buffle de la dédicace y est remplacée par d'autres fleurons. La page est de 351 et l'index est impr. en lettres italiques. ...). Dibdin I, 360 ("Count Revickzky in his 'Catalogue de différentes Collections,' attached to his Bibliotheca, has informed us that the true Elzevir edition is distinguished by having the plate of a buffalo's head at the beginning of the preface, and body of the work; also by having the page 149 numbered 153 [Irrtum, oder tatsächlich in diesem Exemplar und in anderen per Preßkorrektur eliminiert ?! CS]. Whoever chooses to consult farther particulars respecting the difference between the true and false editions (although the preceding are probably quite sufficient) may have recourse to the Essai Bibliographique sur les Editions des Elzévirs [Bérard ! CS], 1822, 8vo. p. 67: whence it may be sufficient to observe, that the true edition contains 35, and the second or false 37, lines in a full page. The second is also printed on a larger paper. On a close inspection, the genuine edition will be found to be more beautifully, or rather more clearly printed than the spurious. An indifferent copy of the genuine edition, bound in red morocco, is marked at 1 l. 1 s. in the recent catalogue of Messrs. Payne and Foss. M. Renouard gave as much as 250 francs for his fine copy of it; but the French collectors are bitten with the Elzevir mania.* [*Consult his Cat. de la Bibliothèque d'un Amateur, vol. iv. p. 94. The owner of the copy says, that his 'is the finest that he knows after that in the royal collection, which was obtained at Gouttard's sale in 1780.]"). Schweiger I, 44 ("Man kennt 3 verschiedene Drucke mit diesem Datum. Der eine hat im Anfang der Dedication und des Textes als Vignette einen Büffelkopf u. die falsche Seitenzahl 153 statt 149. Die Seite hat 35 Zeilen. Der Index ist mit Cursiv gedruckt. Diese Ausg. ist eine der schönsten Elzevirschen Drucke, höchst selten und sehr gesucht. - Der andere Druck ist etwas weniger schön. Im Anfange der Dedication steht eine andere Vignette; auch ist der Druckfehler in der Paginirung eingebessert. Die Seite hat hier 37 Zeilen. Der Index ist mit runder Schrift gedruckt. - In dem dritten u. weniger gesuchten Drucke fehlt der Büffelkopf ganz; der Index ist mit Cursiv gedr. ..."). Der Pergamentband mit handschriftlichem Rückentitel ("G: IULIUS CÆSAR." oben, unten von späterer Hand "ELZ. 1633". Insgesamt etwas berieben und stellenweise leicht bestoßen, eine kleinere Fehlstelle am hinteren Deckel, beide Innengelenke angebrochen, das vordere stärker. Innen kaum fleckig oder gebräunt, jedoch schmaler, kaum sichtbarer Wasserrand im unteren, unbedruckten Bereich der Seiten. Der gestochene Titel mit einem Vergil-Zitat, aufgeteilt auf zwei senkrecht laufende Schriftbanner: "Imperium Oceano.­ Famam qui terminet astris.", das sich auf die Prophezeiung Jupiters an Juno die künftige römische Weltherrschaft in Person Julius Cäsars betreffend, bezieht: "... nascetur pulchra Troianus origine Caesar, imperium Oceano, famam qui terminet astris, Iulius, a magno demissum nomen Iulo. ..." (Aeneis I, 285). Mit reichem Buchschmuck, neben den drei gestochenen, mehrfach gefalteten Karten (Das Römische Imperium, Frankreich und Spanien) und dem gestochenen Titel fünf blattgroße Holzschnitttafeln und ein Portraitmedaillon Cäsars, sowie zwei unterschiedlichen fleurons auf Blatt 2 recto (Rahir 21, "La sirène noir", nach Berghman "Études" erstmalig 1636 verwendet, ebenda "fig. 23".) und Seite 1 recto (Rahir 13, von Berghman a.a.O. als "La figure grotesque accroupie" bezeichnet, die erstmalig in den Briefen des Plinius im Jahre 1640 verwendet worden sein soll, in den "Etudes" als "Fig. 26" abgebildet), einige Schmuckinitialen und eine grandiose Schlußvignette (Rahir 58, bei Berghman a.a.O. als "La tête de Méduse" bezeichnet und unter "Fig. 33" abgebildet, lt. seinen Recherchen nicht erst 1634, bzw. 1640, sondern schon 1627 und 1630 verwendet, er geht darin mit Rahir konform, der sie erstmals im Cardan von 1627 gesehen hatte) auf dem letzten Index-Blatt recto. Der "bibliopego" (siehe Blatt 4 recto), auf deutsch der Buchbinder, hat sich natürlich nicht an die Anweisung gehalten und die Karte dort eingebunden, wo es ihm beliebte. Die Seite 238 wurde irrtümlich mit 248 bezeichnet, die Seite 335 mit 235, Seite 475 ist korrekt paginiert. Die Textseiten mit 35 Zeilen. Unser Exemplar mit allen Merkmalen des Erstdruckes, der korrekten Seitenzahl, zwar zwei falsch paginierten Seiten, jedoch definitiv ohne "Büffel"-fleurons, auch das Wort "generoso" hier auf Blatt 3, am Schluß der Widmung der beiden Elzevire an Jacob Skytte, falsch als "ge neroso" gesetzt. All diese Beobachtungen und Abweichungen lassen uns vermuten, daß wir es hier beim vorliegenden Weddigen-Exemplar mit einer weiteren, bisher nicht beschriebenen Variante zu tun haben, möglicherweise einer Zwischenstufe zwischen dem in der Literatur ausführlich beschriebenen ersten Nachdruck und dem Erstdruck, die diesem und dem Erstdruck an Schönheit gleichkommt. Provenienz: Lay, Weddigen Gleichnamige Nachfahren eines John Lay ("Born Horley, Surrey, England 1607. Died Lyme, New London, Connecticut, United States 18 Jan 1674."), der aus Surrey, England, nach Lyme, New London County, Connecticut, USA auswanderte lassen sich noch Jahrzehnte später dort nachweisen: "John Lay Jr : Born Lyme, New London, Connecticut, United States 21 Sep 1633. Died Lyme, New London, Connecticut, United States 13 Nov 1696.", ein weiterer "John LAY was born 20 Jan 1697 in Connecticut, and died 1790 in Caswell". Ob es sich bei dem dekorativen Eintrag auf dem hinteren fliegenden Vorsatz, recto, um den eines Mitglieds dieser Familie handelt, läßt sich nicht behaupten: "Mr John J[?] Lay His Book 1716". ancestry.com "kennt" 215 Personen dieses Namens, darunter sogar einen extrem langlebigen "John Lay (1689 - 1817) Born in Lyme Village, Connecticut, USA on 1689 to John Lay and Sarah Andrews. John married Sarah Lee and had 7 children. John married Sarah Marvin and had a child. John married Abigail Worman. John married Ruth Smith and had 2 children. He passed away on 1817 in Lyme New London, Connecticut, USA.", bei diesem Eintrag sind möglicherweise die Daten zweier Personen vermischt worden, denn wir halten diese Lebensspanne von angeblichen 128 Jahren, nicht nur zur damaligen Zeit, für unwahrscheinlich. Auf dem vorderen Innendeckel das Exlibris Weddigens und seine handschriftlichen bibliographischen Vermerke. * Bitte fordern Sie bei Interesse unsere umfangreichen Anmerkungen an. *