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Ca. 30 S.; illustr.; qu.-kl.-8°; kart.
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Gutes Ex.; Einband leicht berieben. - Französisch. // Comme la surface d'une mer ou d'un lac soudain ridée des cercles excentrés d'une averse brutale s'ouvre la nouvelle peinture d'Antonio Recalcati. Ce que voulait exclamer l'artiste qui lui aussi, devant les œuvres des " grands maîtres " se laissait aller à penser " Et moi aussi, je suis un peintre ! )) et allait en donner la mesure - se retrouve tout entier dans cette série de tableaux qui va de complément en complément définir progressivement la relation du peintre avec ses thèmes, l'identité de sa vision avec sa propre vie, l'ambiguïté de ses instruments, de ses moyens, des saisons de ses modèles, et le réseau complexe de passions, de désirs, d'éclairements, de fulgurances de l'inconscient, dans lequel l'art enferme tout artiste. ' Pour le décor de théâtre de l'Empédocle de Hölderlin, monté à Berlin en 1975, Recalcati avait ainsi défini le cadre de la scène principale: devant un soleil simulé par six mille ampoules électriques allant du jaune clair au rouge, barrant tout le fond du théâtre, et dont les diverses phases de luminosité étaient en relation directe avec le martèlement du texte, il avait fait dresser l'amoncellement de glace fracassée du tableau de Caspar David Friedrich, la "Gescheiterte Hoffnung", "L'Espoir naufragé" reconstitué en trois dimensions. Un arbuste foudroyé, dans un autre angle, complétait le décor de cette scène. Si Recalcati n'a pas voulu participer directement à l'ouvrage collectif qui a été réalisé en écho à une autre interrogation de Hölderlin, brisure même de la pensée et de l'être de cet homme " A quoi bon les poètes en un temps de manque ? Wozu Dichter in dürftiger Zeit ? ", c'est sans doute en, partie parce qu'il n'a lui-même jamais cessé de revenir, dans sa peinture, - au point de la hanter - à la question du sens de la peinture et d'être peintre, de se vouloir peintre dans le monde présent. Henri Alexis Baatsch (Vorwort)