Beschreibung:

31 p + 28 pl. dans 8 pochettes. Mit zahlr. auch farb. Abb. Broschiert.

Bemerkung:

Einband leicht berieben. - "Les mots qui composent l'automne ont un son grave et une mesure moyenne (Vendémiaire, Brumaire, Frimaire), ceux de l'hiver ont un son lourd et une mesure longue (Nivôse, Pluviôse, Ventôse), ceux du printemps un son gai et une mesure brève (Germinal, Floréal, Prairial), ceux de l'été un son sonore et une mesure large (Messidor, Thermidor, Fructidor)." C'est Fabre d'Eglantine qui présente ainsi, devant le Comité d'Instruction Publique de la Convention le nouveau calendrier adopté le 5 octobre 1793. Les hommes de la Révolution entendaient ainsi souligner la rupture qu'ils venaient d'accomplir dans leur manière de compter le temps. Valerio Adami choisit Messidor, comme pour déterminer un cadre symbolique : Juillet, la prise de la Bastille, au regard qu'il porte sur le plus grand effort auquel se soit jamais livré aucun peuple, selon Tocqueville, "afin de couper pour ainsi dire en deux sa destinée, et de séparer par un abîme ce qu'il avait été jusque-là de ce qu'il voulait être désormais." Peintre d'Histoire, il aurait planté son chevalet au cœur même des grandes convulsions de la société française du XVIIIe siècle, pour donner sa version des faits et dire à la fin ce qui a compté : voici Voltaire, Rousseau et Diderot, les Lumières, Marat et Robespierre, les Acteurs, puis Valmy, la Victoire.