Preis:
53.00 EUR (kostenfreier Versand)
Preis inkl. Versand:
53.00 EUR
Alle Preisangaben inkl. USt
Verkauf durch:
Fundus-Online GbR
Daniel Borkert/Gilbert Schwarz/Urban Zerfaß
Kurfürstenstr. 14
10785 Berlin
DE
Zahlungsarten:
Rückgabemöglichkeit:
Ja (Weitere Details)
Versand:
Büchersendung / 1 Buch / book
Lieferzeit:
1 - 3 Werktage
Beschreibung:
LXVII, 229 u. 370 S. Broschiert.
Bemerkung:
Gute Exemplare. - INTRODUCTION // I. ? L'auteur. Le château de Villehardouin s'élevait jadis à sept lieues de Troyes, du côté de l'est : il n'en reste plus aujourd'hui que d'infimes vestiges, au pied du village de Villehardouin, dans le canton de Piney. Vilain, premier seigneur du lieu qui, à notre connaissance, en ait porté le titre, mourut entre les années 1145 * et 1170 s. Il avait eu au moins huit enfants, dont six garçons. L'un d'eux fut Geoffroy, notre chroniqueur. On ne connaît pas précisément la date où Geoffroy naquit. Tous les calculs qu'on peut faire pour la déterminer en partant de ce qu'on sait d'autres membres de sa famille n'aboutissent qu'à de très vagues résultats. Le seul fait à retenir est qu'un des petits-fils de Geoffroy, nommé Geoffroy de Merry-lès-Sacy, a donné en l'an 1205 son approbarégler la question du transport des troupes en Orient. Il se rendit avec ses collègues à Venise, où il arriva en février 1201 ; et dans la séance solennelle où les intentions et les vœux des croisée furent exposés à l'assemblée du peuple vénitien, ce fut lui qui porta la parole1. Il rentra en Champagne peu de temps avant la mort du comte Thibaud, qui survint le 24 mai. Dans l'embarras où se trouvèrent alors les croisés pour le choix d'un nouveau chef, il essaya d'obtenir du duc Eudes de Bourgogne qu'il prît la succession du comte Thibaud. Eudes ayant refusé, et Thibaud de Bar-le-Duc après lui, ce fut Villehardouin qui proposa et fit agréer, à Soissons, l'idée de s'adresser à Boniface de Montferrat2. Il était convenu que les croisés s'embarqueraient à Venise en juin 1202. C'est sans doute en prévision de ce départ, par besoin de ressources non moins que pat piété, qu'il prit certaines dispositions. On relève notamment que, dès 1201, il céda à l'église Saint-Étienne de Troyes sa part des dîmes de Jasseines et de Saint-Utins, et qu'en 1202, au moment de se mettre en route, il fit don à l'abbaye de Quincy de ce qu'il possédait au Puy de Chaserey*. Une charte de lui, datée d'avril 1202 5, et où il s'intitule marescallus quondam Campante, indique qu'il avait alors cessé ses fonctions de maréchal de Champagne. Tout au cours de la croisade, Villehardouin joua un rôle de premier plan. Ce fut lui que, pendant l'été de 1202, on dépêcha à Louis de Blois, alors à Pavie, pour l'amener à Venise, qu'il hésitait à rallier1. Plus tard, en juillet 1203, après la reddition de Constantinople, on l'envoya de même à l'empereur Isaac pour lui faire confirmer les engagements de son fils Alexis2 ; à la fin de 1203, à Isaac et à son fils, pour leur apporter une sommation des croisés*. Après la prise de Constantinople, en 1204, c'est lui qui fut chargé de faire accepter par Boniface de Montferrat l'accord élaboré par les croisés pour l'apaisement du conflit qui s'était élevé entre le marquis et l'empereur Baudouin * ; et le Grec Nicétas * note à cette occasion la haute autorité dont il jouissait auprès des Latins.