Beschreibung:

289 S. ; 8°. Fadengehefteter Originalpappband.

Bemerkung:

Ein gutes Exemplar; Einband minimal berieben. - Vortitel mit WIDMUNG und SIGNIERT von Jean Lescure. // Ex. trägt die Nummer 1450. // LES DRAILLES -- Où qu'il aille -- Aux lacs les plus bleus de Vair -- A midi l'étendue papillote -- Pièges des veines mal lisibles -- Dans le reflux des déluges -- Maille après maille -- Flaques obscures de la sécheresse -- Une âme de paille -- Moqueuse d'un chemin lent -- Si l'air est gris -- Cent fois le seuil -- Aime amour la mort même -- La plaine atteinte -- UN HERBIER DES DUNES -- Dormir n'a pas suffi à te donner figure Égaré chaque nuit dans une nuit déserte Pour l'avoir connu froid mes mains l'écartent Un chien furtif esquive les frottements de l'ombre Essaie de recouvrir de sureau le sureau Chaque matin m'étonne Je l'ai su Épouse un domaine d'avoine -- Je retourne la nuit oü tes cheveux m'attirent -- A la reverdie le jusant -- Sur la lèvre mal recousue du partage -- La silice investie de mille éperviers -- Les lavandières de Vété s'égaient d'une lande à blanchir -- Beau pays réservé -- Epiphanie des faux départs -- Tout est bien là -- Herbe surprise -- Moissonneuse des soleils -- Toute danse au vertige emprunte ses yeux blancs -- Chambrière du faux amour -- Il n'y a pas de secret -- Revenu d'un royaume illusoire -- Létendue se forme au présent -- Égale à paraître -- Profonde surface profonde -- Qu'une écorce de mousse épouse un temps opaque -- C'est en moi que m'abîme une main végétale -- Au clayonnage d'une terre turbulente -- Sur une table calme le soir -- A pleins cheveux brassant une nuit renversée -- Je peux dire tu viens à celle qui le veut -- Sarments prêts à bondir sauterelles de l'incendie -- Distante tout autour -- LE SECRET DES SIMPLES -- Une feuille de peuplier -- Rien ne salue encore à la tête des trembles -- Fausse cloison des patiences nuptiales -- Cimetière des céramiques -- Pour cueillir une eau caressée -- D'une brosse de chaux le jour trait un lait sombre -- Patience -- LA SAINT-JEAN D'ÉTÉ -- Ici le chemin commence à descendre -- est-ce la cendre ou la brume -- la fenêtre est encore toute ronde dans mes mains -- pèse berger aux balances des soleils -- hier c'était hier je ? aimais je voulais -- l'amour que nous faisions nous endormait ensemble -- pataugeant au milieu des mots -- le chemin de terre dorée -- les noms qui la conduisent la journée les cherche -- par un chemin commun -- derrière le coteau ce sont des feux qui chantent -- ormeaux d'un silence insensé -- jamais tu n'es plus belle -- à chaque instant je joue je peux jouer -- dans quel lit reconnu -- tous les figuiers tous les murs vieux -- pour regagner les mots qui t'ouvrent le beau temps -- c'est au milieu de ce ciel impossible et le jour vrai -- fête immobile -- je prends ton parti désert fardé de cris -- au milieu des volcans un vin violent me désaltère -- d'un rideau de gaieté -- d'une ombre égale à ses soleils -- tout change -- pour durer j'ai choisi cette pierre brûlée -- fin de l'été -- coteaux que la venue du soir ne rend pas à la nuit -- MÉNAGÈRE MÉMOIRE -- Cernée d'abeilles -- A l'ordre des armoires -- Dans l'eau calme du soleil -- Aux odeurs elle offre des mains fragiles -- Elle défend d'une peau bleue -- Par la parole des villages -- Sur sa bouche les morts viennent boire -- D'un sourire à l'autre -- Égale au feu -- Assez lustrée de nuit -- LA COURONNE DE LAURE -- Dérive des seuils Elle écoute-Musiques sur le bord du vent // u.v.a.